Caravane presse en France

 Depuis le 5 mars derniers, une douzaine de journaliste représentant des organes de presse de plusieurs pays africains, dont l’Afrique du Sud, le Benin, le Burkina Faso,  le Cameroun, l’Ethiopie, le Ghana, le Kenya, le Mali, l’île Maurice ainsi que
la RDC, séjournent à Paris  dans le cadre d’une visite, organisé par
la Direction de
la Communication et de l’Information, du Ministère des Affaire Etrangères de
la France. Objectif : permettre aux différents journalistes au cours de leur rencontre d’élargir leurs connaissances avec les acteurs  dans le domaine des questions sociales à savoir « femmes et santé ».
Les journalistes africains en visite dans les grandes entreprises de pôle de compétitivité mondial en matière de santéMardi il est 18. Les journalistes ont pris départ à la gare de Lyon à 18 h à destination de Lyon à bord du train TGV n°6627 sous un temps pluvieux dont la température avoisinait le 12°c. Après deux heures de trajet, nous somme afin arrivée à Lyon à 20 heures et nous avons été  transfert en minibus à l’Hôtel de la cité concorde Lyon situé à la 22, quai Charles de Gaulle.Le lendemain à 7h du matin, nous avons mis cap sur LyonBiopôle, un centre d’excellence mondial en vaccin et diagnostic. Ici, nous avons été reçus par le Directeur Général de LyonBiopole, M. François Guillemin. Cette visite avait un double sens, elle avait pour but de nous présenter le centre ainsi que

la Fondation Mérieux dont nous avons eu l’occasion de rencontre, le Secrétaire Général de

la Fondation Merieux, Paul Caroly. En premier lieu c’est le  Directeur Général de LyonBiopole, M. François Guillemin qui a procédé à la présentation de la dynamique du pôle de compétitivité qu’est le centre, ainsi que le rôle du centre et savoir faire de Lyon au service de
la Santé au travers de

la Fondation Merieux, Merial, Sanofi-pasteur, BioMérieux. Selon, le Directeur, c’est pour répondre aux enjeux de santé humaine et animale, de sécurité sanitaire et de compétitivité/développement économique, LYONBIOPOLE se donne comme ambition de relever les défis en matière de santé. Cette approche « intégrée » permettra d’explorer de nouvelles voies liées aux biotechnologies (vaccins thérapeutiques, anticorps monoclonaux, thérapie génique, thérapie cellulaire, etc… ). Dans son exposé, il ressort aussi que le pôle a pour but d’appréhender les maladies infectieuses de façon globale, du diagnostic et de la prévention jusqu’au traitement. LYONBIOPOLE a été labellisé pôle de compétitivité mondial lors du CIADT du 12 juillet 2005. Il s’appuie sur l’axe Lyon/Grenoble symbolisant une synergie forte entre la biologie industrielle, la biologie structurale et les micro-nanotechnologies. A ses dires le centre permet aussi de casser les murs entre les chercheurs, les entreprises et la recherche académique. A cet effet, il joue un rôle formation en établissant les projets à long terme sur les maladies infectieuses. Et d’autre part, il aide à construire des projets de recherche et finance des actions. Il notera aussi que dans les prochaines années à venir, que l’accent sera particulièrement mis sur les thèmes comme la tuberculose, le Sida et la malaria.Le Secrétaire Général de

la Fondation Merieux, Paul Caroly, qui à son tour a présenté

la Fondation Merieux, a rappelé la fondation a commencé son aventure depuis 1897 par le Dr Charles Mérieux père de la vaccinologie moderne. Cette  Fondation qui a pour mission de contribuer, dans des conditions désintéressées à la recherche, à la formation et à l’information, dans le domaine des maladies infectieuses est présente en Afrique dont le Mali.  

Le centre Mérieux de Bamako, permettre le réseau sanitaire malien de bénéficier des meilleures expertises locales. La mise en œuvre du centre Mérieux de Bamako a été rendu possible grâce au partenariat le Gouvernement de
la République du Mali,
la Fondation Rodolphe Mérieux,
la Fondation Mérieux.    Ouvert en 2004, ses activités au Mali sont structurées au sein du Centre Charles Mérieux de Bamako et sont organisées autour de trois axes stratégiques à savoir : Diffuser et promouvoir l’information scientifique, Favoriser la formation des spécialistes africains,  Contribuer à la lutte contre les maladies infectieuses (plus spécifiquement VIH/Sida, paludisme et tuberculose et les grandes endémies du pays). La  coopération très étroite avec le Gouvernement du Mali a permis d’intégrer, dés sa création, le Centre Charles Mérieux dans le réseau sanitaire malien et de lui faire bénéficier des meilleures expertises locales. Cette année une quinzaine d’étudiant bénéficieront des bourses de formation de techniciens de laboratoire de

la Fondation Merieux. Cette formation sera sanctionnée par un diplôme permettant aux bénéficiaires de travailler dans les différents laboratoires du Mali.  Bientôt un prix dédié au  Pr, Ogobara Doumbo  L’éminent Pr. Ogobara Doumba qui dirige le centre de formation et de recherches sur le paludisme (MRTC), l’un des rares laboratoires au monde à avoir entrepris en juillet 2003 des essais de vaccins sur l’homme, sera bientôt primé. Cette annonce a été faite le mercredi dernier à Lyon par  Le Secrétaire Général de

la Fondation Merieux, Paul Caroly. A cet, il lui sera décerné un prix international dans le cadre de sa recherche. Et un vaste projet de 3ans qui coutera plusieurs centaine de milieu d’euros sera bientôt financé par
la Fondation et une firme Américaine pour approfondir la recherche sur le paludisme au Mali.Au paravent, la caravane a visité l’institut de Puériculture et de périnatalogie, qui est un hôpital avec un centre de médecine fœtale une maternité de trois niveau, un service de pédiatrie néo-natale, soins intensifs et réanimation néo-natale. Le service du Médecins sans frontières, ainsi suis que le Préfet Jean Dussourd, Conseiller du Ministère des Affaires Etrangère de Douste-Blazy, chargé du dossier relatif à la taxe aérienne, UNITAID, d’où les question concernant le projet a été débattu dont 18 pays africains viennent de  marquer officiellement leur engagement à soutenir le projet. La question de l’excision aussi était à l’ordre du jour des visites. La caravane a été accueilli par une groupe de femme commune appelé GAMS vivant France qui depuis 1982 lutte contre les mutilations génitales féminines et aide à la réparation clitoridienne. Cette reconstitution qui sera bientôt possible au Mali, est une initiative du groupe femmes pour l’abolition des mutilations sexuelles (GAMS) qui pour la circonstance vient de former un médecin malien qui procédera dans les mois à venir pratiquer l’opération aux femmes qui désire retrouver leur clitoris à l’Hôpital Gabriel Touré.Le GAMS propose également d’autres informations : enquêtes, études, témoignages, tout document écrit sur les thèmes suivants : mutilations génitales féminines, polygamie, mariage forcé et précoce, tabous alimentaires, etc. Mais également sur les pratiques traditionnelles positives pour la santé maternelle et infantile : massage, portage, allaitement au sein et le mariage forcé. Ramata Tembely

Ouverture de la deuxième édition d’AfricTalents Mali 2007

La deuxième édition d’Afric Talents 2007, se tient depuis hier mardi, au Centre International des Conférences de Bamako. Nombreux sont les jeunes diplômés en quête emploi qui ont prix d’assaut la grande salle Fanta Damba N°2 pour tenter leurs chances. Ils sont tous munis de leurs CV en vue de décrocher un contrat à la fin d’un entretien au cours duquel le candidat doit démontrer tout sont savoir faire et son niveau d’étude. Une dizaine d’entreprises sont présentes à cette deuxième édition avec plus d’une centaine d’emplois à fournir.

Plus d’une centaine d’emplois disponibles

Après une première édition en 2005 en partenariat avec l’APEJ, Afric Talents Mali se confirme comme un évènement incontournable dédié au recrutement des cadres et des jeunes diplômés maliens. La cérémonie était présidée par la ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Mme Ba Awa Keïta
Selon Didier Acouetey Directeur d’Afric Search, cette deuxième édition a été placée dans la dynamique du développement des ressources humaines au Mali, dans un contexte de renouveau de l’économie du pays soutenu par un programme d’investissement ambitieux et des entreprises dont l’engagement citoyen est confirmé par les opportunités Le ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, Oumar Hamadoun Dicko, notera que l’Afrique a ses propres talents qui sont utilisés dans les pays occidentaux. En faisant allusion au Mali, il dira que plus 300 maliens sont utilisés par ailleurs à cause de leurs talents. «Il n’y a pas de ressources financières qui manque n’y d’idée mais il suffit de créer des conditions minimum pour les faire venir travailler dans leur propre pays» ajoutera le ministre Oumar Hamadoun Dicko.
Pour Mme Ba Awa Keïta, «Notre pays partage la préoccupation du plein emploi avec l’ensemble de ses voisins car nulle nation ne peut se prévaloir de réussir le chômage zéro. C’est pourquoi en 2004 et devant la complexité du problème, les Chefs d’Etat et de Gouvernement au cours d’un Sommet Extraordinaire de l’Union Africaine tenu à Ouagadougou, ont procédé sans complaisance à l’analyse de l’équation de l’emploi en Afrique». Elle a rendue un hommage mérité à Afric Search pour son engagement et sa détermination à accompagner les décideurs et acteurs africains dans leur quête perpétuelle à résoudre l’épineux problème de l’emploi. Avant d‘afficher sa volonté de voire de ce deuxième salon que notre pays a l’honneur d’abriter beaucoup d’opportunités que les jeunes cadres mettront à profit pour mettre en valeur leurs talents en vue de nouer des relations fécondes qui seront déterminantes dans leurs carrière.
Ramata Tembely

LUTTE CONTRE LE PALUDISME AU MALI

Tous contre le tueur à gage en séries 

Le paludisme, ou «soumaya» en bambara, peut être évité et guéri. Malgré cela, il constitue une endémie majeure dans 43 pays de la région africaine. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), sur 300 à 500 millions de personnes contractant la maladie chaque année, plus d’un million en meurent. Et le Mali n’est pas épargné avec plus de 850 723 cas évalués en 2004. Ces chiffres placent le paludisme aux premiers rangs des problèmes mondiaux de santé publique.  

Le paludisme est une maladie qui tue prématurément et plombe ainsi l’économie du pays déjà très affectée par d’autres facteurs. En plus, il s’attaque aux enfants dont il perturbe le développement social – en leur laissant des troubles neurologiques sévères, voire irréversibles – et, de ce fait, leur scolarisation en les empêchant de fréquenter l’école. Au Mali, cette calamité se caractérise par son endémicité dans les régions du Centre et du Sud et son potentiel épidémique dans les régions du Nord. Maladie essentiellement tropicale transmise par une espèce spécifique de moustique se développant dans les pays chauds, c’est une maladie mortelle. Dont l’Afrique cumule les handicaps car on y trouve tout à la fois des températures élevées et le type de moustique qui propage cette maladie. C’est pourquoi on recense sur le Continent 90 % de décès dus à cette maladie dont quelque deux millions d’enfants. Pour faire face à une telle situation, le Gouvernement a exprimé sa ferme volonté de faire de la lutte contre le paludisme l’une des priorités essentielles de son développement. Ainsi, le Cadre stratégique de la lutte contre la pauvreté (CSLP) finalisée en 2001 accorde-t-il la priorité aux volets sociaux en particulier la santé, la nutrition et les aspects d’hygiène et assainissement. Ce qui, en Afrique, tout en étant un véritable défi, reste envisageable car prendre des moyens préventifs efficaces et guérir les personnes atteintes pour un coût minime ne nécessite pas des travaux d’Hercule: l’essentiel est la volonté politique – d’ailleurs à la portée de chacun des pays africains ! Malgré les efforts consentis, il faut encore tirer la sonnette d’alarme car le bilan de la lutte contre le fléau reste peu probant. Face à cette situation alarmante se dressent deux obstacles majeurs. D’une part, il y a le manque criard de moyens: beaucoup de Maliens vivant au-dessous du seuil de la pauvreté, ils ne peuvent se procurer, malgré leur vil prix d’acquisition, des moustiquaires imprégnées d’insecticide a fortiori les médicaments en pharmacie. Vu la faiblesse de leur pouvoir d’achat, la plupart des malades se rabattent sur les médicaments en vrague vendus bon marché – et illégalement ! – à même le sol sur des étals chauffés à blanc par le soleil. Et qui, de ce fait, sont inefficaces. Selon une vendeuse de médicaments par terre au quartier Medina-Coura, elle vend en moyenne pour plus de 5 000 F CFA par jour de médicaments anti-paludiques. «Vous savez, il y a beaucoup de personnes qui viennent acheter ces médicaments – même les intellectuels ! – car le prix est moins élevé et ils disent que c’est très efficace», nous a-t-elle confié. Pour enfoncer le clou, Fanta Diarra, une jeune femme de 28 ans, adepte de la médecine traditionnelle, souligne: «Je préfère la médecine traditionnelle, elle est moins chère».D’autre part, il s’agit de l’insuffisance de la sensibilisation au recours aux moyens modernes de médication. Ce qui pousse beaucoup de personnes à recourir en général et presque immédiatement aux spécialistes de la médecine traditionnelle. Comme Oumou Traoré, une vieille dame de 65 ans, réputée pour son savoir-faire dans le traitement du paludisme notamment quand cette pathologie atteint les femmes enceintes et les enfants. D’où le fait que ses consultations, selon elle-même, concernent, pour la plupart du temps, ces deux catégories de clients. Elle reste conservatrice de cette tradition de soins traditionnels héritée de sa grand-mère: «Avec l’aide de Dieu, j’arrive a guérir la plupart des malades du au paludisme mais, souvent, il y a des gens qui arrivent tard chez moi avec la maladie et leur guérison peut prendre plusieurs mois». En plus de ce cas, d’autres praticiens exposent leurs produits dont les prix varient entre 100 F CFA et 500 F CFA: potions, poudres, farines et autres plantes transformées censées guérir le paludisme et beaucoup d’autres maladies. Mais ces vendeurs restent peu diserts sur les conditions d`hygiène dans lesquelles est faite la transformation des « médicaments« . Et même si la posologie est souvent mentionnée sur ce que l’on pourrait appeler « emballage » des produits, cela ne doit pas tromper: aucun moyen n’existe pour le pesage ou la quantification exacte des doses contenues dans les sachets. Qui, par ailleurs, ne répondent aucunement aux normes de conditionnement modernes. Sans oublier que, chez ces commerçants de produits souvent nocifs, il n`existe aucun examen biologique pour faire le diagnostic du paludisme comme chez les médecins.  

La moustiquaire imprégnée, arme efficace 

Selon le directeur administratif et financier du ministère de
la Santé, Adama Yacouba Touré, de 2004 à 2005, ce département a mis à la disposition des structures sanitaires des moyens très efficaces pour la réduction de la mortalité et de la morbidité: 68 850 moustiquaires imprégnées dont 38 850 en 2004 et 30 000 en 2005 pour un montant de 239 155 000 F CFA financées par le budget de l’Etat sur les ressources PPTE. Et, au cours de la même période, pour les campagnes d’imprégnation de mase, 83 millions de F CFA ont été mobilisés pour l’achat de produits d’imprégnation.
La ministre de
la Santé, Mme Maïga Zeïnab Mint Youba, de dire que toutes ces actions concourent au renforcement de la lutte contre le paludisme pour l’atteinte des objectifs d’Abuja, d’une part, et à la mise en œuvre de la volonté du Gouvernement de rendre les moustiquaires gratuites et accessibles à toutes les femmes enceintes et aux enfants de moins de 5 ans d’autre part.
De tous les moyens de lutte, le coordinateur  du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Georges Dakono, est d’avis que le niveau de résistance des vecteurs du paludisme aux insecticides couramment utilisés (perméthrine et deltaméthrine) est encore insuffisamment exploré pour estimer une moyenne nationale. C’est pourquoi, estime-t-il «la moustiquaire imprégnée reste le moyen de prévention le plus sûr et le plus efficace». Par surcroît, conseille-t-il, l’existence de traitements et de solutions utiles n’empêche qu’il faille omettre de dormir sous des moustiquaires imprégnées d’insecticides. Car cela permet de réduire de 20 % la mortalité infantile. L’accès rapide à un traitement efficace permet de réduire encore plus le taux de mortalité, soutient-il. Administré pendant la grossesse, le traitement préventif intermittent du paludisme permet de réduire la proportion d’enfants atteints d’insuffisance pondérale à la naissance et le taux de mortalité maternelle.La prise de conscience croissante du désastre que représente le paludisme et de la nécessité de réagir a incité les occidentaux à doubler l’aide aux pays en développement. C’est ainsi que le président américain George W. Bush a lancé, courant 2006, une nouvelle initiative importante pour aider 15 pays africains dont le Mali à lutter contre ce désastre. Ce programme viendra renforcer l’arsenal de lutte que le Mali a mis en place depuis quelques années.  

La recherche sur le paludisme au Mali, un modèle de succès en Afrique 

Le Centre de formation et de recherche sur le paludisme (Malaria Research and Training Center, MRTC) du département d’épidémiologie des affections parasitaires (DEAP), à
la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie de l’université de Bamako, est une structure de formation et de recherche sur le paludisme. Il a été créé en 1992 sur l’initiative du ministère de
la Santé et du ministère de l’Education nationale en collaboration avec leurs partenaires au développement – Instituts nationaux de la santé des États-Unis d’Amérique, TDR-WHO, coopération française (université de Marseille) et la coopération italienne (université
La Sapienza à Rome).
Du fait de sa production scientifique – 200 publications dans les revues internationales depuis sa création, succès dans les compétitions internationales pour les subventions de recherche (coopération française, EU, WHO-TDR, AIEA, NIAID-NIH, AUF, université de Bamako), contribue à définir de nouveaux outils de lutte contre le paludisme. Le DEAP-MRTC a ainsi hissé l’université malienne au niveau international dans le domaine de la lutte contre le paludisme : le modèle malien de la recherche sur le paludisme est actuellement présenté en Europe et aux USA, comme un modèle de succès en Afrique. Cependant, pour que la lutte contre le paludisme soit plus efficace, il faut qu’elle soit faite de manière concertée et coordonnée.  Aux tradipraticiens, médecins modernes et départements de l’Education nationale, de
la Santé et de
la Communication de se donner la main pour combattre le fléau. Le Gouvernement devrait aussi mettre en place des mécanismes de réglementation pour contrôler la qualité des produits et des pratiques de la médecine traditionnelle.
 

Ramata Tembely 

Les espoirs de Coronthie en tête d’affiche

Grand concert au Palais de la Culture de Bamako

Le groupe chic-choc de la guinée communément appelé les Espoirs de Coronthie est présent à Bamako depuis quelques jours pour animer un grand choc à l’endroit des mélomanes. Ce concert se situe dans le cadre le cadre de rendre un vibrant hommage à l’artiste malien Alou Sam qui vient d’être concrétisé en guinée. Le groupe composé de Boubacar Camara (Mengue), Aly Sylla (Sanso), Ibrahima Sory, Dondo Tourey et Boubacar Touré dit Festody, ont promis de faire vibrer les mélomanes et les fans de leur musique dans toute sa dimension, le samedi prochain au Palais de la Culture, lors de notre rencontre avec le groupe au complet le mercredi dernier à la maison des Jeunes de Bamako. Avec deux albums à leur actif les espoirs de Coronthie sont une véritable assurance pour la musique traditionnelle guinéenne tout en exploitant les instruments traditionnels comme le Gongoma, Krin, Balafon, Cora et autres Bolon. Les jeunes de Kaloum dans leur chant évoquent l’amour, la tristesse et les faits de société. Ce concert sous la co-présidence du ministre de la Culture, Cheick Oumar Sissoko, de l’Ambassadeur de la Guinée au Mali tout marrainé par Hawoye Touré restera marqué dans les annales du milieu de la Chow biz des grands évènements musicaux aux Mali.

Philippe Douste-Blazy à l’Hôpital Gabriel Touré

Le ministre des Affaires Etrangères de la France, Philippe Douste-Blazy, a visité hier mardi le pavillon pédiatrique de l’hôpital Gabriel Touré. Une visite au cours de laquelle il a annoncé que dans le cadre, du projet UNITAID Unis, que les pays en voies de développement bénéficiera de plus de 100 milliards de F CFA pour le traitement des enfants atteints de VIH et la lutte contre le paludisme.

plus de 100 milliards de F CFA d’ UNITAID en 2007 pour la lutte contre le paludisme et le VIH

Pour la circonstance il était accompagné par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Nathié Pléah, l’Ambassadeur de France au Mali et beaucoup d’autres personnalités. Cette visite a été motivée, selon M. Philippe Douste-Blazy, par la qualité des soins que l’hôpital Gabriel Touré offre aux malades. Il s’agissait également pour le ministre de comprendre son mécanisme de fonctionnement, de constater les réalités et les conditions dans lesquelles travaille le personnel. A en croire le ministre, «Je suis touché par le professionnalisme du corps médical et je tiens à les encourager». Au Mali, grâce à l’intervention de la France (principal contributeur de l’initiative UNITAID à hauteur de plus de 200 millions de dollars pour l’année 2007), plusieurs centaines d’enfants vivant avec le VIH ainsi que des dizaines de milliers d’enfants et d’adultes touchés par le paludisme bénéficieront des meilleurs traitements actuels tant par leur qualité et leur efficacité que par leur prix, a révélé le ministre après sa visite lors d’une conférence de presse.
D’autre part, dès 2007, d’importants crédits seront alloués dans le cadre de l’action UNITAID, à des programmes d’achat d’anti-rétroviraux contre le VIH/SIDA, avec pour opérateur la Fondation Clinton. Pour ce faire, le Gouvernement du Mali bénéficiera comme un montant de 267 800 dollars, de la fourniture gratuite de produits pédiatriques pour permettre le traitement de 929 enfants vivant avec le VIH/sida.
En plus, le programme s’assurera que les médicaments répondent aux critères de qualité fixés par UNITAID et par le Gouvernement du Mali. Par ailleurs, il permettra de coordonner les ressources mises à disposition avec celles d’autres donateurs et partenaires, afin d’éviter les doubles emplois, de la part du Gouvernement du Mali. S’y ajoutent l’importation des médicaments pédiatriques de lutte contre le sida, la suppression de tous les tarifs et droits de douane, le stockage dans des conditions de sûreté et de sécurité ainsi que la distribution des produits à titre gratuit.
Il faut enfin noter que UNITAID allouera des crédits pour le financement du Round 6 du Fonds Mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Ce partenariat entre UNITAID, le Fonds Mondial et l’UNICEF permettra de financer des traitements combinés à base d’artémisine (ACT) contre le paludisme pour les 2 années à venir, pour un montant total de 3 millions de dollars.
Ramata Tembely

LUTTE CONTRE LES MALADIES TROPICALES NEGLIGEES

 

La salle de conférence de l’OMS abritera durant trois jours,  les travaux de l’atelier de la planification sur les maladies tropicales négligées. Cette rencontre permettra d’élaborer un plan de traitement de masse intégré des maladies tropicales négligées. 

Une rencontre pour élaborer un plan de traitement de masse intégré  

Les maladies négligées, au nombre desquels on peut citer la schistosomiase lymphatique, l’onchocercose et l’éléphantiasis constituent un important problème de santé publique. Chacune d’elles contribue à accroître la pauvreté, principalement dans les zones rurales des pays à faible revenu. Plus d’un milliard de personnes majoritairement dans le monde en développement, souffrent d’une ou de ces maladies. Ainsi, le but  recherché par le traitement de masse est l’amélioration des conditions de vie de millions de personnes en évitant des handicaps tels que la perte de vue, la réduction de la mobilité, le retard de croissance chez les enfants, le retard du développement intellectuel et la défigurationLa rencontre est présidée par la ministre de
la Santé, Mme Maïga Zeïnab Mint Youba, qui avait à ses cotés les représentants de l’OMS, de International Training International (ITI), de l’USAID et de Research Training International (RTI).
En prenant la parole, Alex Newton de l’USAID, dira que sa présence souligne l’importance que le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique attache aux efforts en cours dans le monde, notamment le partenariat entre les secteurs public et privé dans la lutte contre les maladies négligées. C’est dans cette logique qu’il annoncera que  les Etats-Unis, à travers l’USAID, viennent en partenariat avec les firmes pharmaceutiques et de recherche, des organisations philanthropiques et des institutions spécialisées dans la gestion des programmes de santé, pour réduire l’impact des maladies tropicales négligées dans les pays en voies de développement. « En s’engageant à contribuer à hauteur, de 100 millions de dollars pendant 5 ans, à l’échelle globale, l’USAID voudrait qu’au moins 40 millions de personnes soient traitées chaque année à travers le monde, en utilisant les circuits existants, notamment les traitements de masse impliquant les communautés » a-t-il souligné. Le représentant de l’OMS, a quant à lui, confié que son  organisme accorde une grande importance à cette rencontre. L‘évaluation, la lutte intégrée, le partenariat, la mobilisation de ressources et de communication devraient permettre de renforcer la lutte contre les maladies «négligées » et de débarrasser l’humanité du fardeau supplémentaire lié à ces affections.En d’autres termes, Mme Maïga Zeïnab Mint Youba a rappelé que les maladies tropicales négligées sont très répandues. Des efforts ont été consentis par l’Etat et les partenaires pour lutter contre ces maladies. Cependant, la prévalence et la morbidité restent toujours élevées pour la plupart d’entre elle, contribuant ainsi à entretenir l’état de pauvreté des populations. Malgré leur impact sur le développement socio-économique, peu d’interventions ont  encore pu être développées pour lutter efficacement contre les maladies tropicales négligées. C’est pourquoi, elle a invité, les participants à plus d’assiduité  afin d’échanger sur toutes les facettes des maladies tropicales négligées au Mali pour produire au finish un document de haute qualité.Ramata tembely

Renforcement du réseau électrique interconnecté

L’opérateur privé burkinabé SOPAM s’installe au Mali

Afin de satisfaire la pointe de demande en 2007 en raison de la très mauvaise situation hydraulique qui prévaut dans la retenue du barrage de Manantali, le gouvernement vient de retenir l’option de transfert, d’installation et d’exploitation en BOOT d’une centrale thermique au fuel lourd de cinq groupes de 11,2 mégawatts chacun. Cette centrale sera transférée de la Chine et installé à Bamako au plus tard au mois d’avril 2007.
La Société Energie du Mali EDM-SA connaît depuis 2005, la saturation de ses moyens de production sur le réseau électrique interconnecté et sur environ 12 des 19 centrales isolées. Il en résulte que la société est confrontée à un déficit de production depuis de 2006 à cause des demandes en forte croissance d’électricité. Pour palier au déficit, il faut reconnaître que l’Etat a fait des efforts importants. C’est ainsi qu’il a procédé à l’acquisition début 2006 de huit groupes thermiques sur le budget national dont quatre ont été installé à Mopti et deux à Sikasso. De même, l’installation de huit autres groupes acquis sur le financement du gouvernement indien est en cours en vue de renforcer le réseau interconnecté d’EDM.
Cependant, toutes ces mesures se sont révélées suffisantes pour satisfaire la pointe de demande en 2007 en raison de la très mauvaise situation hydraulique qui prévaut dans la retenue du barrage de Manantali. Le lac de retenu qui a enregistré 204 m d’eau le 1 septembre 2001, n’a enregistré cette année à la même date que 198 m soit un écart d’environ 5, 33 m. Cette situation a plongé la direction d’Energie du Mali SA dans la tourmente. Elle est à pied d’œuvre pour assurer aux populations l’eau et l’électricité pendant la saison sèche qui s’approche où la demande de ses fournitures est élevée. Pour cela, elle prévoit 50 milliards de F CFA pour couvrir les dépenses en carburant. Cependant, il est superflu de dire que ces dépenses épuisent la capacité de l’entreprise quand on sait que la seule turbine thermique de Darsalam peut consommer 3 millions de F CFA de carburant par heure soit 72 millions de F CFA en 24 heures.
Face cette situation, la direction d’EDM-SA compte sur le concours de l’Etat pour surmonter ses difficultés. Surtout qu’aujourd’hui, il est le principal l’actionnaire de l’entreprise avec 66 % devant IBS qui n’a que 34 % depuis le départ des Français. Cependant, le gouvernement, pour régler cette question à l’approche de la période électorale où les populations on plus besoin de l’eau et d’électricité, a retenu l’option de transfert, d’installation et d’exploitation en BOOT d’une centrale thermique au fuel lourd de cinq groupes de 11,2 mégawatts chacun. Cette centrale sera transférée de la Chine et installé à Bamako. Elle sera exploitée par la société burkinabé SOPAM qui sa promotrice sur la base d’une convention de concession et d’un contrat d’achat d’énergie. A rappeler que le coût de l’opération de transfert et d’installation des machines qui est entièrement à la charge de la SOPAM est estimé à 15 milliards de FCFA.
S’agissant des rapports entre EDM-SA et la SOPAM, la première va acheter l’électricité à 20 F CFA le Kw hors taxe avant de le revendre à ses clients.
A en croire des sources proches du département des Mines, de l’Energie et de l’Eau à la période de point la turbine de Darsalam ne va pas tourner.
Au finish, rappelons que la résolution de la crise en électricité du Mali passe par la dynamique du réseau interconnecté entre le Mali et la Côte d’Ivoire.

Entrée du matériel informatique au Mali

 

L’impératif de briser la barrière douanière 

Dans la mouvance du e-festival, Togunet a organisé en décembre dernier au Centre International de Conférences de Bamako une conférence sur le projet de lois facilitant l’entrée du matériel informatique au Mali. Présidée par Lassana Fofana, consultant, cette rencontre a enregistré la présence des membres du Comité de régulation des télécommunications (CRT), ACIM et les représentants de la douane. Au cours de son intervention, le conférencier a mentionné les obstacles qui empêchent l’entrée du matériel informatique sur le territoire malien. Ces obstacles sont, entre autres, la méconnaissance de la loi, l’existence des circuits parallèles qui échappent au contrôle des autorités, les équipements importés ne couvrent pas l’ensemble des réseaux, les prestations informatiques ne sont pas élevées.Au regard de ces difficultés, il convient de souligner que l’élaborer des lois adéquat vient à point nommé favoriser la promotion du TIC au Mali. Il faut également développement une campagne information sur les lois afin que toutes les personnes concernées par l’utilisation ou le commerce du matériel informatique soient bien informées. S’agissant de l’accès des populations au TIC. Il faut savoir qu’il y a deux formes d’exonération. Il s’agit de l’exonération partielle et totale.Afin que cette exonération soit parfaite, une liste des matériels doit être élaborée et mise à la disposition de la douane.A rappeler que, cette année l’exonération du matériel informatique a créé une incidence financière sur la recette du service des impôts. La perte est estimée à hauteur de 500 millions de F CFA.        

Concours de beauté Miss ORTM version 2006


miss2.JPGLa nouvelle reine de la beauté malienne s’appelle désormais Déguène N’Diaye, Miss Bamako. Agée de 21 ans, Déguène est étudiante en 4ème Finance Submanagemant et mesure 68 kg pour 1m 85. Elle est respectivement suivie par Miss Kidal Rokiatou Wallet Ahmed (1ère dauphine) et Zéïnabou Walet Albashar de Gao (2ème dauphine). La représentante de la communauté franco malienne, Fanta N’Douré Danté s’est contenté du prix spécial pour l’élégance offert par le Directeur général de l’ORTM, Sidiki N’Fa Konaté. La Miss et ses dauphines ont reçu plusieurs cadeaux offerts par les sponsors. La cérémonie de cette élection a eu lieu le samedi 23 décembre au Centre International de Conférences de Bamako sous la présidence du Chef de Cabinet du ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, Souda Yattara.

Déguène N’Diaye, la nouvelle reine de la beauté malienne

Les rideaux sont tombés le samedi 23 décembre sur le concours de la beauté malienne, organisé par le Comité Syndical de l’ORTM afin de terminer l’année en beauté. L’événement tant attendu s’est dans la salle de 1 000 places du Centre international de conférences de Bamako sous la présidence du Chef de cabinet du ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, Souda Yattara qui avait à ses côtés le Secrétaire général de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM), Siaka Diakité et le Directeur général de l’ORTM, Sidiki N’Fa Konaté. Invité, le Gouverneur du District, Ibrahim Féfé Koné n’a pas répondu à l’appel, on ne sait pas trop. Une délégation de la deuxième génération de la communauté franco-malienne a effectué le déplacement de France pour soutenir leur candidate.

Prévue pour 21 heures 30, cette soirée n’a pu commencer qu’aux environs de 22 heures 45 minutes à cause des désordres. Pour la simple et bonne raison que certains sponsors n’avaient pas eu de places pour suivre la cérémonie. La place que les organisateurs les avaient réservée, a été occupée par d’autres. Ce qui a retardé la soirée.

C’est après toutes ces pagailles que notre confrère Ibrahim Diombélé et Amadou Kodjo de l’ORTM ont annoncé le début de la soirée avec la première sortie des quinze postulantes en tenue traditionnelle. Il s’agit des six de Bamako que sont Déguène N’Diaye (21 ans, 68 kg pour 1 m 85), Alima Simpara (21 ans, 70 kg pour 1 m 80), Fadima Maïga (20 ans, 58 kg pour 1 m 76), Françoise Koné (20 ans, 59 kg pour 1 m 71), Fatoumata S. Traoré (19 ans, 49 kg pour 1 m 71) et Awa Diallo (18 ans, 59 kg pour 1 m 70). Les candidates des huit régions étaient : Rokiatou Wallet Ahmed de Kidal (18 ans, 57 kg pour 1 m 69), Henriette Théra de Ségou (19 ans, 55 kg pour 1 m 66), Fatoumata Walet Hamata de Koulikoro (18 ans 48 kg pour 1 m 68), Rokia Diakité de Tombouctou (18 ans 62 kg pour 1 m 75), Fatoumata Dia de Sikasso (18 ans, 58 kg pour 1 m 75), Zéïnabou Diallo de Mopti (19 ans, 63 kg pour 1 m 76), Zéïnabou Wallet Albashar de Gao (18 ans, 48 kg pour 1 m 76), Hadiaratou K Diarra de Kayes (19 ans, 53 kg pour 1 m 73. La représentante de la communauté franco-malienne s’appelle Fanta N’Douré Danté, âgée de 20 ans, 53 kg pour 1 m 75.

Les candidates ont, tour à tour défilé, en tenue Comatex puis en tenue de soirée devant un jury composé de neuf membres et dont le président était Amadou Konaté de l’ORTM. Ce jury avait donc la lourde tâche de départager les postulantes. L’innovation de cette présente édition de Miss ORTM était le vote par SMS du public à leur candidate. Ce qui a aussi facilité le jury dans sa délibération. Qui avait comme critère l’aspect physique, l’habillement, le sourire et la communication.

Au finish, c’est Mlle Déguène N’Diaye, Miss Bamako qui sera sacrée Miss ORTM version 2006, avec 172 points. Elle succède donc à Yaïdio, Miss ORTM qui détenait la couronne. Etudiante en 4ème Finance à Submanagemant, la nouvelle reine de la beauté malienne aime le sport, la danse et la lecture. Comme récompense, elle a eu plusieurs cadeaux offerts par les nombreux sponsors à commencer de la somme de 1 200 000 FCFA offerte par le Comité syndical de l’ORTM, une moto Sanili pour ne citer que ceux-ci.

Le prix de la première dauphine d’une valeur de 800 000 FCFA est revenu à Rokiatou Wallet Ahmed de Kidal. En plus de cet argent, elle a reçu plusieurs autres prix. La participation de la région de Kidal cette année à ce concours de beauté, a été fortement apprécié par les organisateurs dans la mesure où ça fait des années que Kidal n’envoi pas de candidate.

C’est Zéïnabou Wallet Albashar, candidate de Gao qui a été sacrée deuxième dauphine. Elle a eu comme récompense la somme de 600 000 FCFA plus les nombreux cadeaux offerts par les sponsors.

Précisons que cette soirée a été agrémentée par la prestation de certains artistes comme Naïny Diabaté, Abdoulaye Diabaté et Baba Salah. Ces artistes ont émerveillé la salle au cours de leur prestation.

Si le thème de l’édition 2005 portait sur la lutte contre le VIH-Sida, celui de cette présente édition était axé sur la femme et la paix.

Formation à l’informatique

Le Club UNESCO de la Faculté des Lettres Arts et Sciences Humaines (Flash), organise un atelier sur l’initiation à l’informatique et de l’internent de cinquante jeunes universitaires et scolaires. Cet atelier qui a ouvert ses portes le lundi du 11 se poursuivra jusqu’au 15 décembre, dans les locaux de l’Agence des Technologies de l’Information et de la communication (AGETIC).

50 jeunes universitaires et scolaires s’initient à la toile

De nos jours l’accès au langage informatique permet de retrouver une dynamique d’apprentissage, d’accroître ses connaissances et d’entrer librement au coeur des échanges de toutes sociétés. Si certaines conditions sont réunies, chacun peut accéder à ce nouvel outil de communication, même celui qui pense que ce n’est pas pour lui.
C’est dans ce cadre que cet atelier a ouvert ses portes pour renforcer la capacité des membres de l’UNESCO à savoir les universitaires et les scolaires.
A travers cette formation, il s’agira de promouvoir la Communication au service de l’humanité et surtout apprendre aux universitaires et scolaires à utiliser l’outil informatique afin de participer pleinement à la promotion de l’utilisation des TIC dans le milieu universitaire et scolaire au Mali.
La cérémonie d’ouverture était présidée par le représentant du ministre de l’éducation, Guida Waïgalo.
Le Secrétaire Général du Club UNESCO de la Flash, Abdramane Seyba, a noté que cet atelier s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme d’activités que le club UNESCO de la FLASH se propose de mener à court moyen et long terme.
Pour le représentant de la commission nationale malienne pour l’UNESCO, il a estimé que cette formation vient à point nommé, dans un monde ou l’outil informatique n’est plus un lux mais une nécessité en ce troisième millénaire. Il cependant félicité les organisateurs pour leurs implications dans la formation envers la jeunesse.
Guida Waïgalo, quant à lui a exhorté les participants à plus d’acidité afin de profiter de cette formation pour le développement socio-économique à travers les TIC de notre pays.
Ramata Tembely

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