Archive for novembre, 2006

PROMOTION DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION

Le Mali vient de se doter d’une politique et d’un plan stratégique

L’atelier sur la politique nationale et le plan stratégique des Technologies de l’Information et de
la Communication a ouvert ses portes hier jeudi, au Centre In­ternational de Conférence de Bamako. Objectif : informer l’ensemble des inter­venants sur les grandes priorités de la po­litique nationale et du plan stratégique national TIC, échanger avec les acteurs nationaux et les partenaires techniques et financiers sur les mécanismes dé prise en charge des priorités sectorielles dans le domaine des TIC et mettre en place les mécanismes de suivi et de mise en œuvre de la politique nationale TIC.
 dans le cadre de la mise en oeuvre de sa Politique natio­nale des technolo­gies de l’information et de la communication, le Mali veut se doter d’un Plan stra­tégique national (PSN) afin d’assurer le développement des Technologies de l’infor­mation et de la communi­cation et de les adapter à nos réalités. A cet effet, il a identifié les axes et les objectifs stratégiques rete­nus pour matérialiser cette vision tout en accordant une attention particulière aux projets dans les sec­teurs de la santé, de l’éducation, la bonne gouvernance et intranet, l’administration, le déve­loppement rural, le genre, la diaspora, l’art, la culture et le tourisme. Ainsi le document sur le Plan stratégique définit pour sa part les actions prioritaires, les moyens, les acteurs et les partenai­res impliqués dans la mise en œuvre de cette politi­que. Et pour accompagner le suivi évaluation du Plan stratégique   TIC, la mission de l’informatique et des nouvelles technolo­gies de l’information a été érigée en Agence des technologies de l’informa­tion et de la communica­tion (AGETIC). 

La cérémonie d’ouver­ture des travaux, a été pré­sidée, par la ministre de
la Justice, Me Fanta Sylla, assurant l’int
érim de son homologue de
la Com­munication.
 Pour elle, la mise en œuvre de
la Politique na­tionale aidera le Mali
à ac­célérer la réalisation des programmes prioritaires du Cadre Stratégique de Lutte Contre
la Pauvreté (CSP) adopt
é par le gouvernement et à assurer une meilleure insertion de notre pays dans la nou­velle Société de l’Information. 
« Dans un souci d’effi­cacité, le gouvernement a recommandé que les axes et secteurs retenus soient mis en œuvre progressi­vement et d’une façon co­hérente à court, moyen et long termes en fonction du développement des technologies et du niveau de mobilisation des ressour­ces. D’où un certain nom­bre de secteurs prioritaires a été choisi pour initier des actions énergiques au cours des années 2005, 2006,2007 en priorisant les objectifs et les actions à mener compte tenu de l’im­portance des ressources humaines, financières et matérielles à mobiliser. Et les initiatives déjà prises dans les autres do­maines ne s’arrêteront pas. Au vu des résultats obtenus le gouvernement s’étendra progressivement sur ses activités aux fins de couvrir à long terme tous les secteurs de développement identifiés dans le document de Poli­tique Nationale TIC a rap­pelé la ministre. Il faut no­ter que les travaux du pré­sent atelier se dérouleront sur deux jours, dont le pre­mier est consacré aux ac­teurs nationaux et le se­cond aux partenaires tech­niques et financiers. 

3e congrès international de lutte contre la drépanocytose

CongrèsDu 22 au 24 novembre, s’est tenue au Palais des Congrès le Méridien Président de Dakar, le troisième congrès scientifique international de lutte contre la drépanocytose. Cette année le thème retenu était «prise en charge de la drépanocytose dans les pays en développement».   La rencontre de Dakar donne un élan de solidarité au profit des malades de la drépanocytose La tenue à Dakar de ce 3e Congrès, après ceux organisés en 2002 au siège de l’UNESCO à Paris et 2005 à Cotonou au Bénin, marque un tournant décisif dans la lutte contre cette maladie qui interpelle tous les acteurs.
La Présidente de
la Fondation pour l’Enfance Mme Touré Lobbo Traoré, épouse du Président de
la République, accompagnée d’une forte délégation, vient de prendre part  à la troisième rencontre scientifique internationale de l’organisation de lutte contre la drépanocytose (OILD) à Dakar.  A cette rencontre  les scientifiques du monde entier se sont donner rendez-vous, afin de donner un nouvel élan à la prise en charge de cette maladie sanguine héréditaire la plus répandue dans le  monde afin qu’elle soit reconnue comme priorité de santé publique par les Nations Unies
Plusieurs pays ont pris part à cette rencontre dont le Mali qui était fortement représenté. On pouvait aussi noter la présence de
la Présidente de l’OILD, Mme Edwidge Ebakissé-Badassou, le Président du Comité Scientifique, le Pr. Frédéric Galactéros de l’Organisation Internationale de Lutte contre
la Drépanocytose.
L’engagement des premières dames d’Afrique dans la lutte contre la drépanocytose a permis d’inscrire cette maladie sur le registre des maladies prioritaires par l’Union africaine (Ua) d’abord en 2005 et ensuite cette année par l’Organisation mondiale de
la Santé (Oms). Le combat qui  reste a mené est celui de sa reconnaissance par les Nations Unies comme un fléau des temps modernes. Une priorité de santé publique pour que sa prise en charge soit facilitée.
En prenant la parole lors de la cérémonie d’ouverture,
la Première Dame du Sénégal, Mme Viviane Wade, Présidente de l’Association Education Santé, a rappelé que ce Congrès, accorde une place importante à la formation du personnel de santé. Ainsi elle a mis un accent particulier sur la vulgarisation de l’information et la sensibilisation des populations. 
Pour Mme Touré Lobbo Traoré, la drépanocytose, est une maladie génétique, liée au Sang, peu connue et peu médiatisée. Elle touche entre 200 et 300 mille naissances dans sa forme grave en Afrique dont le Mali où la prévalence du drépanocytaire est de 12%.Elle notera qu’en vue de former, d’informer et de sensibiliser les populations il s’agit de susciter l’acceptation de tests de dépistage prénuptiaux et de diagnostic néonatal, afin d ‘éviter les risques de transmission, mais aussi d’assurer un suivi médical correct des malades, par des équipes spécialisées. « Le Mali a consenti des efforts dans la lutte contre la drépanocytose en dépistant en 2005 plus de mille nouveaux nés grâce à l’appui de l’OILD, en passant par la création en 2007 par l’Etat d’un centre de référence, pour la prise en charge des malades en partenariat avec le conseil général du Département des Hauts-de-Seine,
la Fondation Pierre Fabre, et des caisses d’épargne de France »
a t-elle dit.
Ramata Tembely 

Les outils dernier cri pour les enfants du primaire

Depuis longtemps, l’éducation a recours à la technologie pour faciliter l’apprentissage. Jusqu’à tout récemment, le papier, le tableau et le livre maintenaient un lien plutôt naturel avec l’élève. Depuis quelques années, cependant, les technologies électroniques ont bousculé non seulement le rythme de transmission, mais également le rapport entre l’individu et le savoir, à tel point que l’objet de transmission relègue le contenu au second plan pour qui ne sait pas regarder au-delà de la superficialité de l’appareil. D’autant plus que les experts du design et du marketing rendent ces nouveaux appareils éclatants à souhait. Ce matérialisme utilitaire, appliqué à un jeune cerveau très malléable, m’inquiète.L’âge, ici, me semble le facteur clé. Il faut un certain discernement, à mon avis, pour distinguer le moyen de la finalité. C’est forcément une question de maturité. De fait, je n’ai pas les mêmes craintes pour les adolescents, lesquels, de toute façon, s’imbibent des nouvelles technologies. Mais on peut légitimement se demander comment on réussira à maintenir l’intérêt des jeunes pour l’apprentissage quand, dès le primaire, on associe apprentissage et technologies aux yeux de l’enfant.La question qui me chicote, à vrai dire, est de savoir s’il est fondamental que l’enfant développe un rapport métacognitif naturel à la connaissance avant de recourir à des outils électroniques et, en corollaire, de savoir si ces outils électroniques peuvent compromettre le rapport métacognitif à la connaissance. Si je pose les questions, c’est que je n’ai pas les réponses. Mais je serais plus rassuré si on pouvait me garantir que le rapport métacognitif ne s’en trouve pas affecté.Je rappelle, enfin, qu’il ne s’agit pas d’une question d’efficacité à proprement parler. C’est là une autre question qui touche également à l’éthique ; car l’efficacité à tout prix ne fait pas partie, à ce que je sache, de la mission éducative de l’école. À ce compte, on finira par vanter les implants électroniques dans le cerveau de nos enfants.Source : http://www.opossum.ca/guitef/archives/002475.html

Lancement de l’atelier régional sur medias ouest africains et les enjeux des TIC

Du 22 au 25 novembre 2006, se tient à Dakar au Sénégal,  un  atelier régional sur les medias ouest africain et enjeux des TIC. Cette rencontre qui est la deuxième du genre après celle 2005,   a été officiellement ouverte ce mercredi 22 novembre 2006 al ‘hôtel Al Afifa de Dakar. Prés d’une vingtaine de journalistes ont fait le déplacement de la capitale sénégalaise. Ces derniers  représentent les participants locaux des ateliers nationaux sur les médias et enjeux des TIC qui ont été  organisés au Bénin, au Niger, au Mali, au Burkina Faso, au Sénégal et au Togo de juillet à novembre 2006. La cérémonie d’ouverture de cet atelier régional a été présidée par Alioune Camara le coordonnateur du programme Acacia du CRDI pour l’Afrique de l’ouest et du centre. Il faut noter que c’est à l’appui financier de ces organismes que l’atelier a lieu. Pour Allioune  Camara, l’implication des médias Africains dans le processus d’appropriation des technologies de l’information et de la communication est fondamentale. D’où sa « satisfaction » face à l’engouement constaté de la part des journalistes pour ces ateliers. Pendant ces cinq jours les journalistes échangeront avec des personnes ressources sur la politique des TIC et développement en Afrique de l’ouest problématique et enjeux. Il aborderont également  la question de la gouvernance de l’Internet et de la régulation multi actrice des (NIC Network information Centre)  en Afrique.  En formation pratique et technique ils se familiariseront davantage sur les outils de publications en ligne. Il est prévu des ateliers de création de blog de réalisation de podcasts, mise en ligne de vidéo……

L’atelier prendra fin le samedi 25 novembre avec un panel sur le thème medias classiques et nouveaux/ enjeux, perspectives pour la consolidation des medias et de l’espace public en Afrique de l’ouest.

 Roukiattou Ouedraogo

confusionNTIC

C’est le groupe de journalistes TIC du Niger- Burkina-Mali

Elle s’appelle Tembely Ramata , journaliste a l’independant du Mali , Lui c’est Souleymane Saddi Maazou, journaliste au Groupe Alternative du Niger et  elle enfin c’ est Roukiattou Ouédraogo journaliste pour le réseau Burkina NTIC.

Leur Défi: faire des TIC un outil au service du développement dans leur pays en particulier et en Afrique en général

Decouvrez désormais sur leur Blog toutes les informations sur les TIC au Niger au Burkina et au Mali 

NTIC: collégiens et lycéens de Niamey s’approprient la toile

                   La famille des internautes s’agrandie

Depuis  le raccordement  du Niger à la toile, l’Internet a  longtemps  resté  l’affaire des étudiants, des fonctionnaires, des chercheurs, et autres passionnés de  l’outil informatique Cette situation propre aux pays sous développés, résulte le plus souvent de la faiblesse des infrastructures, de  l’insuffisance des ordinateurs, du manque de l’électricité à certains endroits, mais aussi  à cause  du coût exorbitant du téléphone, dont  les factures  mensuelles étaient  à l’origine de la fermeture de plusieurs  cybercafés à Niamey. Le service coûteux offert par  ces opérateurs (Sonitel, Sahel Com, Afripa Telecom, IXcom …) qui dans leur majorité relèvent du secteur privé avait  beaucoup contribué à décourager les Nigériens qui ont voulu investir dans les télécommunications.Cependant la transformation des maisons de la jeunesse ( samaria ) en cybercafés dans le volet infrastructures des 5ème Jeux de
la Francophonie a permis de  desservir une dizaine de  quartiers de Niamey en cybercafés, donnant ainsi l’opportunité aux  scolaires, notamment les collégiens et les lycéens de la capitale de s’approprier l’outil internet.
                           Une  salle de cours virtuelle Les collégiens et les lycéens de Niamey, de jours comme de nuits, malgré leurs connaissances superficielles de l’outil informatique remplissent de plus en plus  les cybercafés ;  non pas pour envoyer des courriers électroniques, mais pour compléter les chapitres étudier en classes.« Je suis venus pour faire des recherches en biologie » raconte Hadjara élève en classe de prèmière. « Tout ce que j’ai ne  pas compris en classe, je le complète sur l’internet, présentement je suis sur un site où je m’initie  en techniques de dissertation philosophique », explique Saâdou en classe de terminale littéraire.« Ces élèves internautes trouvent sur la toile  une documentation riche et diversifiée. On le constate dans la qualité de leurs devoirs » reconnaît Adamou Moussa professeur des lettres. «Vu les possibilités qu’offrent  internet et surtout pour  palier à la baisse de niveau constater ces dernières années, j’encourage toujours mes enfants à  s’interesser à l’outil Internet dans leur formation »,  nous confie Bachir parent d’élève.Ces jeunes qui ont tôt compris que les NTIC sont incontournables dans ce 21ème siècle doivent être soutenus à travers des programmes de formation en informatique, par la création des télécentres communautaires, et aussi en mettant  surtout l’accent sur le développement des infrastructures qui constituent la base du développement des NTIC. Il est urgent que le pouvoir public songe à faire profiter la cyberculture à tous les scolaires du Niger à fin de  réduire le fossé numérique qui  se creuse et s’élargi de plus en plus entre les élèves de la capitale et ceux de l’intérieur du pays où beaucoup d’entre eux n’ont jamais touché à un clavier d’ordinateur. Cela s’avère nécessaire voire impérieux parce que  dés nos jours quel qu’en soit le niveau de développement d’un pays il ne peut échapper à l’influence dominatrice des nouvelles technologies de l’information et de communication.                                                                               Souleymane Maâzou