Archive for décembre, 2006

Concours de beauté Miss ORTM version 2006


miss2.JPGLa nouvelle reine de la beauté malienne s’appelle désormais Déguène N’Diaye, Miss Bamako. Agée de 21 ans, Déguène est étudiante en 4ème Finance Submanagemant et mesure 68 kg pour 1m 85. Elle est respectivement suivie par Miss Kidal Rokiatou Wallet Ahmed (1ère dauphine) et Zéïnabou Walet Albashar de Gao (2ème dauphine). La représentante de la communauté franco malienne, Fanta N’Douré Danté s’est contenté du prix spécial pour l’élégance offert par le Directeur général de l’ORTM, Sidiki N’Fa Konaté. La Miss et ses dauphines ont reçu plusieurs cadeaux offerts par les sponsors. La cérémonie de cette élection a eu lieu le samedi 23 décembre au Centre International de Conférences de Bamako sous la présidence du Chef de Cabinet du ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, Souda Yattara.

Déguène N’Diaye, la nouvelle reine de la beauté malienne

Les rideaux sont tombés le samedi 23 décembre sur le concours de la beauté malienne, organisé par le Comité Syndical de l’ORTM afin de terminer l’année en beauté. L’événement tant attendu s’est dans la salle de 1 000 places du Centre international de conférences de Bamako sous la présidence du Chef de cabinet du ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, Souda Yattara qui avait à ses côtés le Secrétaire général de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM), Siaka Diakité et le Directeur général de l’ORTM, Sidiki N’Fa Konaté. Invité, le Gouverneur du District, Ibrahim Féfé Koné n’a pas répondu à l’appel, on ne sait pas trop. Une délégation de la deuxième génération de la communauté franco-malienne a effectué le déplacement de France pour soutenir leur candidate.

Prévue pour 21 heures 30, cette soirée n’a pu commencer qu’aux environs de 22 heures 45 minutes à cause des désordres. Pour la simple et bonne raison que certains sponsors n’avaient pas eu de places pour suivre la cérémonie. La place que les organisateurs les avaient réservée, a été occupée par d’autres. Ce qui a retardé la soirée.

C’est après toutes ces pagailles que notre confrère Ibrahim Diombélé et Amadou Kodjo de l’ORTM ont annoncé le début de la soirée avec la première sortie des quinze postulantes en tenue traditionnelle. Il s’agit des six de Bamako que sont Déguène N’Diaye (21 ans, 68 kg pour 1 m 85), Alima Simpara (21 ans, 70 kg pour 1 m 80), Fadima Maïga (20 ans, 58 kg pour 1 m 76), Françoise Koné (20 ans, 59 kg pour 1 m 71), Fatoumata S. Traoré (19 ans, 49 kg pour 1 m 71) et Awa Diallo (18 ans, 59 kg pour 1 m 70). Les candidates des huit régions étaient : Rokiatou Wallet Ahmed de Kidal (18 ans, 57 kg pour 1 m 69), Henriette Théra de Ségou (19 ans, 55 kg pour 1 m 66), Fatoumata Walet Hamata de Koulikoro (18 ans 48 kg pour 1 m 68), Rokia Diakité de Tombouctou (18 ans 62 kg pour 1 m 75), Fatoumata Dia de Sikasso (18 ans, 58 kg pour 1 m 75), Zéïnabou Diallo de Mopti (19 ans, 63 kg pour 1 m 76), Zéïnabou Wallet Albashar de Gao (18 ans, 48 kg pour 1 m 76), Hadiaratou K Diarra de Kayes (19 ans, 53 kg pour 1 m 73. La représentante de la communauté franco-malienne s’appelle Fanta N’Douré Danté, âgée de 20 ans, 53 kg pour 1 m 75.

Les candidates ont, tour à tour défilé, en tenue Comatex puis en tenue de soirée devant un jury composé de neuf membres et dont le président était Amadou Konaté de l’ORTM. Ce jury avait donc la lourde tâche de départager les postulantes. L’innovation de cette présente édition de Miss ORTM était le vote par SMS du public à leur candidate. Ce qui a aussi facilité le jury dans sa délibération. Qui avait comme critère l’aspect physique, l’habillement, le sourire et la communication.

Au finish, c’est Mlle Déguène N’Diaye, Miss Bamako qui sera sacrée Miss ORTM version 2006, avec 172 points. Elle succède donc à Yaïdio, Miss ORTM qui détenait la couronne. Etudiante en 4ème Finance à Submanagemant, la nouvelle reine de la beauté malienne aime le sport, la danse et la lecture. Comme récompense, elle a eu plusieurs cadeaux offerts par les nombreux sponsors à commencer de la somme de 1 200 000 FCFA offerte par le Comité syndical de l’ORTM, une moto Sanili pour ne citer que ceux-ci.

Le prix de la première dauphine d’une valeur de 800 000 FCFA est revenu à Rokiatou Wallet Ahmed de Kidal. En plus de cet argent, elle a reçu plusieurs autres prix. La participation de la région de Kidal cette année à ce concours de beauté, a été fortement apprécié par les organisateurs dans la mesure où ça fait des années que Kidal n’envoi pas de candidate.

C’est Zéïnabou Wallet Albashar, candidate de Gao qui a été sacrée deuxième dauphine. Elle a eu comme récompense la somme de 600 000 FCFA plus les nombreux cadeaux offerts par les sponsors.

Précisons que cette soirée a été agrémentée par la prestation de certains artistes comme Naïny Diabaté, Abdoulaye Diabaté et Baba Salah. Ces artistes ont émerveillé la salle au cours de leur prestation.

Si le thème de l’édition 2005 portait sur la lutte contre le VIH-Sida, celui de cette présente édition était axé sur la femme et la paix.

Formation à l’informatique

Le Club UNESCO de la Faculté des Lettres Arts et Sciences Humaines (Flash), organise un atelier sur l’initiation à l’informatique et de l’internent de cinquante jeunes universitaires et scolaires. Cet atelier qui a ouvert ses portes le lundi du 11 se poursuivra jusqu’au 15 décembre, dans les locaux de l’Agence des Technologies de l’Information et de la communication (AGETIC).

50 jeunes universitaires et scolaires s’initient à la toile

De nos jours l’accès au langage informatique permet de retrouver une dynamique d’apprentissage, d’accroître ses connaissances et d’entrer librement au coeur des échanges de toutes sociétés. Si certaines conditions sont réunies, chacun peut accéder à ce nouvel outil de communication, même celui qui pense que ce n’est pas pour lui.
C’est dans ce cadre que cet atelier a ouvert ses portes pour renforcer la capacité des membres de l’UNESCO à savoir les universitaires et les scolaires.
A travers cette formation, il s’agira de promouvoir la Communication au service de l’humanité et surtout apprendre aux universitaires et scolaires à utiliser l’outil informatique afin de participer pleinement à la promotion de l’utilisation des TIC dans le milieu universitaire et scolaire au Mali.
La cérémonie d’ouverture était présidée par le représentant du ministre de l’éducation, Guida Waïgalo.
Le Secrétaire Général du Club UNESCO de la Flash, Abdramane Seyba, a noté que cet atelier s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme d’activités que le club UNESCO de la FLASH se propose de mener à court moyen et long terme.
Pour le représentant de la commission nationale malienne pour l’UNESCO, il a estimé que cette formation vient à point nommé, dans un monde ou l’outil informatique n’est plus un lux mais une nécessité en ce troisième millénaire. Il cependant félicité les organisateurs pour leurs implications dans la formation envers la jeunesse.
Guida Waïgalo, quant à lui a exhorté les participants à plus d’acidité afin de profiter de cette formation pour le développement socio-économique à travers les TIC de notre pays.
Ramata Tembely

Concours du meilleur blog

prix.JPGUn Burkinabé, un Nigérien et un Malien remportent le prix 

Dans le cadre de l'atelier de formation sous régionale sur les médias ouest africains et enjeux des NTIC, un concours a été lancé entre les participants pour  sélectionner  le meilleur blog créé  suite aux travaux pratiques de l’atelier. Il a été initié par’ l’Institut Panos, pou renforcer les capacités des journalistes sur les nouveaux usages et services médiatiques liés à l’Internet (blogs, podcasts, YouTube, etc.). Pour ce faire, il a fait appel à  l’expertise du journaliste français Jean Marc Manach invité à Dakar pour la circonstance.

En effet, un blog a été créé par équipe composée de deux ressortissants de pays différents. A l’occasion six à sept équipes a été constituées au total. Et c’est le trio composé d’un Burkinabé, Nigérien et Malien qui a remporté le prix. Pourrappel un blog est un site web sur lequel une ou plusieurs personnes s’expriment librement, sur la base d’une certaine périodicité. Le flux d’actualités est décomposé en unités chronologiques, susceptibles d’être commentées par les lecteurs et le plus souvent enrichies de liens externes. Le mot blog est né de la contraction de « web log » (en quelque sorte un bloc notes sur le web). D’ores et déjà vous pouvez consulter le blog « Toguna » sur wordpresse.com animé par le groupe afin de lire toute l’actualité sur les TIC au Burkina, au Niger et au Mali.

 Ramata Tembely

2ème rencontre régionale sur les enjeux des NTIC en Afrique

dakar1.JPGLes journalistes au cœur des nouveaux outils du développement

Plus d’une quinzaine de journalistes de  six pays de l’Afrique de l’Ouest, viennent de prendre part à un atelier de formations sur les «médias ouest africains et enjeux des NTIC» à l’hôtel Al Afifa, Cet atelier fait suite à une série de formation qui ont eu lieu dans lesdits pays. Ce programme vise entre autre à renforcer la capacité des journalistes afin d’informer et de sensibiliser les populations sur les enjeux des NTIC. Ces activités entrent dans le cadre du projet initié par l’IPAO et financé par l’Agence Intergouvernementale de
la Francophonie (projet Inforoutes).

 

L’atelier qui a rassemblé les deux meilleurs stagiaires des ateliers nationaux ainsi que les différents formateurs, vise notamment à renforcement les capacités des journalistes de la sous région sur les enjeux des TIC. Le but recherché est de mettre en place un réseau de journalistes spécialisé afin de mieux contribuer à la promotion des TIC, pour accompagner le développement de leur pays, a un moment ou l’Internet est devenue un outil incontournable dans les perspectives  de développement  de tous pays. À l’ouverture des travaux, Alioune Camara, chargé de programme au Centre de recherche pour le développement international (CRDI), dira que, malgré les difficultés  que l’Afrique rencontre sur  la mise en œuvre de sa politique sur les NTIC, elle peut jouer à part égale avec les régions du monde pour se faire une place «mais nous constatons malheureusement que le fossé numérique entre les pays développés et le continent africain est toujours important». Pour lui, il se dégage sur le continent une prise de conscience des enjeux des Tics, il reste que cet engouement ne soit pas accompagner de politiques adéquates pouvant permettre un usage plus utilitaire de ces technologies.

Dans le même ordre d’idée, dans sa communication sur les Politiques des NTIC et développement en Afrique de l’Ouest: problématiques, nouveaux enjeux, le conseiller régional du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), Pierre Dandjinou notera que le contrôle des contenus diffusés dans les supports en ligne  »doit être la bataille de demain » sans pour autant porter attente à la liberté d’expression des individus.

 Une réglementation et une régulation plus transparentes, plus   innovantes et plus proactives capable d’induire la confiance des investisseurs (Internationaux et nationaux). Pour se Faire, les synergies nationales et sous régionales doivent être capitalisé afin de réduire les coûts d’accès et d’accélérer les mises en œuvre de projets et programmes structurants tels que ceux du NEPAD, RASCOM en passant par la  formation et la mise à niveau (e-learning),  fondées sur le partenariat stratégique, en vue de constituer une masse critique de professionnels du secteur capables de soutenir l’émergence d’une industrie des Tics en Afrique. Les autres communications ont entre autre porté sur la Gouvernance de l’Internet : problématiques et enjeux pour l’Afrique présenté par Alex Corenthin ainsi que les outils de publication en ligne et outils du journaliste spécialisé : enjeux et usages des blogs, autres outils (moblog, podcasts, etc.), par Jean-Marc MANACH un journaliste Français autodidacte qui a fait des TIC un outil d’investigation privilégié.

Ramata Tembely