Archive for janvier, 2007

Les espoirs de Coronthie en tête d’affiche

Grand concert au Palais de la Culture de Bamako

Le groupe chic-choc de la guinée communément appelé les Espoirs de Coronthie est présent à Bamako depuis quelques jours pour animer un grand choc à l’endroit des mélomanes. Ce concert se situe dans le cadre le cadre de rendre un vibrant hommage à l’artiste malien Alou Sam qui vient d’être concrétisé en guinée. Le groupe composé de Boubacar Camara (Mengue), Aly Sylla (Sanso), Ibrahima Sory, Dondo Tourey et Boubacar Touré dit Festody, ont promis de faire vibrer les mélomanes et les fans de leur musique dans toute sa dimension, le samedi prochain au Palais de la Culture, lors de notre rencontre avec le groupe au complet le mercredi dernier à la maison des Jeunes de Bamako. Avec deux albums à leur actif les espoirs de Coronthie sont une véritable assurance pour la musique traditionnelle guinéenne tout en exploitant les instruments traditionnels comme le Gongoma, Krin, Balafon, Cora et autres Bolon. Les jeunes de Kaloum dans leur chant évoquent l’amour, la tristesse et les faits de société. Ce concert sous la co-présidence du ministre de la Culture, Cheick Oumar Sissoko, de l’Ambassadeur de la Guinée au Mali tout marrainé par Hawoye Touré restera marqué dans les annales du milieu de la Chow biz des grands évènements musicaux aux Mali.

Philippe Douste-Blazy à l’Hôpital Gabriel Touré

Le ministre des Affaires Etrangères de la France, Philippe Douste-Blazy, a visité hier mardi le pavillon pédiatrique de l’hôpital Gabriel Touré. Une visite au cours de laquelle il a annoncé que dans le cadre, du projet UNITAID Unis, que les pays en voies de développement bénéficiera de plus de 100 milliards de F CFA pour le traitement des enfants atteints de VIH et la lutte contre le paludisme.

plus de 100 milliards de F CFA d’ UNITAID en 2007 pour la lutte contre le paludisme et le VIH

Pour la circonstance il était accompagné par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Nathié Pléah, l’Ambassadeur de France au Mali et beaucoup d’autres personnalités. Cette visite a été motivée, selon M. Philippe Douste-Blazy, par la qualité des soins que l’hôpital Gabriel Touré offre aux malades. Il s’agissait également pour le ministre de comprendre son mécanisme de fonctionnement, de constater les réalités et les conditions dans lesquelles travaille le personnel. A en croire le ministre, «Je suis touché par le professionnalisme du corps médical et je tiens à les encourager». Au Mali, grâce à l’intervention de la France (principal contributeur de l’initiative UNITAID à hauteur de plus de 200 millions de dollars pour l’année 2007), plusieurs centaines d’enfants vivant avec le VIH ainsi que des dizaines de milliers d’enfants et d’adultes touchés par le paludisme bénéficieront des meilleurs traitements actuels tant par leur qualité et leur efficacité que par leur prix, a révélé le ministre après sa visite lors d’une conférence de presse.
D’autre part, dès 2007, d’importants crédits seront alloués dans le cadre de l’action UNITAID, à des programmes d’achat d’anti-rétroviraux contre le VIH/SIDA, avec pour opérateur la Fondation Clinton. Pour ce faire, le Gouvernement du Mali bénéficiera comme un montant de 267 800 dollars, de la fourniture gratuite de produits pédiatriques pour permettre le traitement de 929 enfants vivant avec le VIH/sida.
En plus, le programme s’assurera que les médicaments répondent aux critères de qualité fixés par UNITAID et par le Gouvernement du Mali. Par ailleurs, il permettra de coordonner les ressources mises à disposition avec celles d’autres donateurs et partenaires, afin d’éviter les doubles emplois, de la part du Gouvernement du Mali. S’y ajoutent l’importation des médicaments pédiatriques de lutte contre le sida, la suppression de tous les tarifs et droits de douane, le stockage dans des conditions de sûreté et de sécurité ainsi que la distribution des produits à titre gratuit.
Il faut enfin noter que UNITAID allouera des crédits pour le financement du Round 6 du Fonds Mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Ce partenariat entre UNITAID, le Fonds Mondial et l’UNICEF permettra de financer des traitements combinés à base d’artémisine (ACT) contre le paludisme pour les 2 années à venir, pour un montant total de 3 millions de dollars.
Ramata Tembely

LUTTE CONTRE LES MALADIES TROPICALES NEGLIGEES

 

La salle de conférence de l’OMS abritera durant trois jours,  les travaux de l’atelier de la planification sur les maladies tropicales négligées. Cette rencontre permettra d’élaborer un plan de traitement de masse intégré des maladies tropicales négligées. 

Une rencontre pour élaborer un plan de traitement de masse intégré  

Les maladies négligées, au nombre desquels on peut citer la schistosomiase lymphatique, l’onchocercose et l’éléphantiasis constituent un important problème de santé publique. Chacune d’elles contribue à accroître la pauvreté, principalement dans les zones rurales des pays à faible revenu. Plus d’un milliard de personnes majoritairement dans le monde en développement, souffrent d’une ou de ces maladies. Ainsi, le but  recherché par le traitement de masse est l’amélioration des conditions de vie de millions de personnes en évitant des handicaps tels que la perte de vue, la réduction de la mobilité, le retard de croissance chez les enfants, le retard du développement intellectuel et la défigurationLa rencontre est présidée par la ministre de
la Santé, Mme Maïga Zeïnab Mint Youba, qui avait à ses cotés les représentants de l’OMS, de International Training International (ITI), de l’USAID et de Research Training International (RTI).
En prenant la parole, Alex Newton de l’USAID, dira que sa présence souligne l’importance que le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique attache aux efforts en cours dans le monde, notamment le partenariat entre les secteurs public et privé dans la lutte contre les maladies négligées. C’est dans cette logique qu’il annoncera que  les Etats-Unis, à travers l’USAID, viennent en partenariat avec les firmes pharmaceutiques et de recherche, des organisations philanthropiques et des institutions spécialisées dans la gestion des programmes de santé, pour réduire l’impact des maladies tropicales négligées dans les pays en voies de développement. « En s’engageant à contribuer à hauteur, de 100 millions de dollars pendant 5 ans, à l’échelle globale, l’USAID voudrait qu’au moins 40 millions de personnes soient traitées chaque année à travers le monde, en utilisant les circuits existants, notamment les traitements de masse impliquant les communautés » a-t-il souligné. Le représentant de l’OMS, a quant à lui, confié que son  organisme accorde une grande importance à cette rencontre. L‘évaluation, la lutte intégrée, le partenariat, la mobilisation de ressources et de communication devraient permettre de renforcer la lutte contre les maladies «négligées » et de débarrasser l’humanité du fardeau supplémentaire lié à ces affections.En d’autres termes, Mme Maïga Zeïnab Mint Youba a rappelé que les maladies tropicales négligées sont très répandues. Des efforts ont été consentis par l’Etat et les partenaires pour lutter contre ces maladies. Cependant, la prévalence et la morbidité restent toujours élevées pour la plupart d’entre elle, contribuant ainsi à entretenir l’état de pauvreté des populations. Malgré leur impact sur le développement socio-économique, peu d’interventions ont  encore pu être développées pour lutter efficacement contre les maladies tropicales négligées. C’est pourquoi, elle a invité, les participants à plus d’assiduité  afin d’échanger sur toutes les facettes des maladies tropicales négligées au Mali pour produire au finish un document de haute qualité.Ramata tembely

Renforcement du réseau électrique interconnecté

L’opérateur privé burkinabé SOPAM s’installe au Mali

Afin de satisfaire la pointe de demande en 2007 en raison de la très mauvaise situation hydraulique qui prévaut dans la retenue du barrage de Manantali, le gouvernement vient de retenir l’option de transfert, d’installation et d’exploitation en BOOT d’une centrale thermique au fuel lourd de cinq groupes de 11,2 mégawatts chacun. Cette centrale sera transférée de la Chine et installé à Bamako au plus tard au mois d’avril 2007.
La Société Energie du Mali EDM-SA connaît depuis 2005, la saturation de ses moyens de production sur le réseau électrique interconnecté et sur environ 12 des 19 centrales isolées. Il en résulte que la société est confrontée à un déficit de production depuis de 2006 à cause des demandes en forte croissance d’électricité. Pour palier au déficit, il faut reconnaître que l’Etat a fait des efforts importants. C’est ainsi qu’il a procédé à l’acquisition début 2006 de huit groupes thermiques sur le budget national dont quatre ont été installé à Mopti et deux à Sikasso. De même, l’installation de huit autres groupes acquis sur le financement du gouvernement indien est en cours en vue de renforcer le réseau interconnecté d’EDM.
Cependant, toutes ces mesures se sont révélées suffisantes pour satisfaire la pointe de demande en 2007 en raison de la très mauvaise situation hydraulique qui prévaut dans la retenue du barrage de Manantali. Le lac de retenu qui a enregistré 204 m d’eau le 1 septembre 2001, n’a enregistré cette année à la même date que 198 m soit un écart d’environ 5, 33 m. Cette situation a plongé la direction d’Energie du Mali SA dans la tourmente. Elle est à pied d’œuvre pour assurer aux populations l’eau et l’électricité pendant la saison sèche qui s’approche où la demande de ses fournitures est élevée. Pour cela, elle prévoit 50 milliards de F CFA pour couvrir les dépenses en carburant. Cependant, il est superflu de dire que ces dépenses épuisent la capacité de l’entreprise quand on sait que la seule turbine thermique de Darsalam peut consommer 3 millions de F CFA de carburant par heure soit 72 millions de F CFA en 24 heures.
Face cette situation, la direction d’EDM-SA compte sur le concours de l’Etat pour surmonter ses difficultés. Surtout qu’aujourd’hui, il est le principal l’actionnaire de l’entreprise avec 66 % devant IBS qui n’a que 34 % depuis le départ des Français. Cependant, le gouvernement, pour régler cette question à l’approche de la période électorale où les populations on plus besoin de l’eau et d’électricité, a retenu l’option de transfert, d’installation et d’exploitation en BOOT d’une centrale thermique au fuel lourd de cinq groupes de 11,2 mégawatts chacun. Cette centrale sera transférée de la Chine et installé à Bamako. Elle sera exploitée par la société burkinabé SOPAM qui sa promotrice sur la base d’une convention de concession et d’un contrat d’achat d’énergie. A rappeler que le coût de l’opération de transfert et d’installation des machines qui est entièrement à la charge de la SOPAM est estimé à 15 milliards de FCFA.
S’agissant des rapports entre EDM-SA et la SOPAM, la première va acheter l’électricité à 20 F CFA le Kw hors taxe avant de le revendre à ses clients.
A en croire des sources proches du département des Mines, de l’Energie et de l’Eau à la période de point la turbine de Darsalam ne va pas tourner.
Au finish, rappelons que la résolution de la crise en électricité du Mali passe par la dynamique du réseau interconnecté entre le Mali et la Côte d’Ivoire.

Entrée du matériel informatique au Mali

 

L’impératif de briser la barrière douanière 

Dans la mouvance du e-festival, Togunet a organisé en décembre dernier au Centre International de Conférences de Bamako une conférence sur le projet de lois facilitant l’entrée du matériel informatique au Mali. Présidée par Lassana Fofana, consultant, cette rencontre a enregistré la présence des membres du Comité de régulation des télécommunications (CRT), ACIM et les représentants de la douane. Au cours de son intervention, le conférencier a mentionné les obstacles qui empêchent l’entrée du matériel informatique sur le territoire malien. Ces obstacles sont, entre autres, la méconnaissance de la loi, l’existence des circuits parallèles qui échappent au contrôle des autorités, les équipements importés ne couvrent pas l’ensemble des réseaux, les prestations informatiques ne sont pas élevées.Au regard de ces difficultés, il convient de souligner que l’élaborer des lois adéquat vient à point nommé favoriser la promotion du TIC au Mali. Il faut également développement une campagne information sur les lois afin que toutes les personnes concernées par l’utilisation ou le commerce du matériel informatique soient bien informées. S’agissant de l’accès des populations au TIC. Il faut savoir qu’il y a deux formes d’exonération. Il s’agit de l’exonération partielle et totale.Afin que cette exonération soit parfaite, une liste des matériels doit être élaborée et mise à la disposition de la douane.A rappeler que, cette année l’exonération du matériel informatique a créé une incidence financière sur la recette du service des impôts. La perte est estimée à hauteur de 500 millions de F CFA.