La salle de conférence de l’OMS abritera durant trois jours, les travaux de l’atelier de la planification sur les maladies tropicales négligées. Cette rencontre permettra d’élaborer un plan de traitement de masse intégré des maladies tropicales négligées.
Une rencontre pour élaborer un plan de traitement de masse intégré
Les maladies négligées, au nombre desquels on peut citer la schistosomiase lymphatique, l’onchocercose et l’éléphantiasis constituent un important problème de santé publique. Chacune d’elles contribue à accroître la pauvreté, principalement dans les zones rurales des pays à faible revenu. Plus d’un milliard de personnes majoritairement dans le monde en développement, souffrent d’une ou de ces maladies. Ainsi, le but recherché par le traitement de masse est l’amélioration des conditions de vie de millions de personnes en évitant des handicaps tels que la perte de vue, la réduction de la mobilité, le retard de croissance chez les enfants, le retard du développement intellectuel et la défigurationLa rencontre est présidée par la ministre de
la Santé, Mme Maïga Zeïnab Mint Youba, qui avait à ses cotés les représentants de l’OMS, de International Training International (ITI), de l’USAID et de Research Training International (RTI).En prenant la parole, Alex Newton de l’USAID, dira que sa présence souligne l’importance que le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique attache aux efforts en cours dans le monde, notamment le partenariat entre les secteurs public et privé dans la lutte contre les maladies négligées. C’est dans cette logique qu’il annoncera que les Etats-Unis, à travers l’USAID, viennent en partenariat avec les firmes pharmaceutiques et de recherche, des organisations philanthropiques et des institutions spécialisées dans la gestion des programmes de santé, pour réduire l’impact des maladies tropicales négligées dans les pays en voies de développement. « En s’engageant à contribuer à hauteur, de 100 millions de dollars pendant 5 ans, à l’échelle globale, l’USAID voudrait qu’au moins 40 millions de personnes soient traitées chaque année à travers le monde, en utilisant les circuits existants, notamment les traitements de masse impliquant les communautés » a-t-il souligné. Le représentant de l’OMS, a quant à lui, confié que son organisme accorde une grande importance à cette rencontre. L‘évaluation, la lutte intégrée, le partenariat, la mobilisation de ressources et de communication devraient permettre de renforcer la lutte contre les maladies «négligées » et de débarrasser l’humanité du fardeau supplémentaire lié à ces affections.En d’autres termes, Mme Maïga Zeïnab Mint Youba a rappelé que les maladies tropicales négligées sont très répandues. Des efforts ont été consentis par l’Etat et les partenaires pour lutter contre ces maladies. Cependant, la prévalence et la morbidité restent toujours élevées pour la plupart d’entre elle, contribuant ainsi à entretenir l’état de pauvreté des populations. Malgré leur impact sur le développement socio-économique, peu d’interventions ont encore pu être développées pour lutter efficacement contre les maladies tropicales négligées. C’est pourquoi, elle a invité, les participants à plus d’assiduité afin d’échanger sur toutes les facettes des maladies tropicales négligées au Mali pour produire au finish un document de haute qualité.Ramata tembely