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3e congrès international de lutte contre la drépanocytose

CongrèsDu 22 au 24 novembre, s’est tenue au Palais des Congrès le Méridien Président de Dakar, le troisième congrès scientifique international de lutte contre la drépanocytose. Cette année le thème retenu était «prise en charge de la drépanocytose dans les pays en développement».   La rencontre de Dakar donne un élan de solidarité au profit des malades de la drépanocytose La tenue à Dakar de ce 3e Congrès, après ceux organisés en 2002 au siège de l’UNESCO à Paris et 2005 à Cotonou au Bénin, marque un tournant décisif dans la lutte contre cette maladie qui interpelle tous les acteurs.
La Présidente de
la Fondation pour l’Enfance Mme Touré Lobbo Traoré, épouse du Président de
la République, accompagnée d’une forte délégation, vient de prendre part  à la troisième rencontre scientifique internationale de l’organisation de lutte contre la drépanocytose (OILD) à Dakar.  A cette rencontre  les scientifiques du monde entier se sont donner rendez-vous, afin de donner un nouvel élan à la prise en charge de cette maladie sanguine héréditaire la plus répandue dans le  monde afin qu’elle soit reconnue comme priorité de santé publique par les Nations Unies
Plusieurs pays ont pris part à cette rencontre dont le Mali qui était fortement représenté. On pouvait aussi noter la présence de
la Présidente de l’OILD, Mme Edwidge Ebakissé-Badassou, le Président du Comité Scientifique, le Pr. Frédéric Galactéros de l’Organisation Internationale de Lutte contre
la Drépanocytose.
L’engagement des premières dames d’Afrique dans la lutte contre la drépanocytose a permis d’inscrire cette maladie sur le registre des maladies prioritaires par l’Union africaine (Ua) d’abord en 2005 et ensuite cette année par l’Organisation mondiale de
la Santé (Oms). Le combat qui  reste a mené est celui de sa reconnaissance par les Nations Unies comme un fléau des temps modernes. Une priorité de santé publique pour que sa prise en charge soit facilitée.
En prenant la parole lors de la cérémonie d’ouverture,
la Première Dame du Sénégal, Mme Viviane Wade, Présidente de l’Association Education Santé, a rappelé que ce Congrès, accorde une place importante à la formation du personnel de santé. Ainsi elle a mis un accent particulier sur la vulgarisation de l’information et la sensibilisation des populations. 
Pour Mme Touré Lobbo Traoré, la drépanocytose, est une maladie génétique, liée au Sang, peu connue et peu médiatisée. Elle touche entre 200 et 300 mille naissances dans sa forme grave en Afrique dont le Mali où la prévalence du drépanocytaire est de 12%.Elle notera qu’en vue de former, d’informer et de sensibiliser les populations il s’agit de susciter l’acceptation de tests de dépistage prénuptiaux et de diagnostic néonatal, afin d ‘éviter les risques de transmission, mais aussi d’assurer un suivi médical correct des malades, par des équipes spécialisées. « Le Mali a consenti des efforts dans la lutte contre la drépanocytose en dépistant en 2005 plus de mille nouveaux nés grâce à l’appui de l’OILD, en passant par la création en 2007 par l’Etat d’un centre de référence, pour la prise en charge des malades en partenariat avec le conseil général du Département des Hauts-de-Seine,
la Fondation Pierre Fabre, et des caisses d’épargne de France »
a t-elle dit.
Ramata Tembely 

NTIC: collégiens et lycéens de Niamey s’approprient la toile

                   La famille des internautes s’agrandie

Depuis  le raccordement  du Niger à la toile, l’Internet a  longtemps  resté  l’affaire des étudiants, des fonctionnaires, des chercheurs, et autres passionnés de  l’outil informatique Cette situation propre aux pays sous développés, résulte le plus souvent de la faiblesse des infrastructures, de  l’insuffisance des ordinateurs, du manque de l’électricité à certains endroits, mais aussi  à cause  du coût exorbitant du téléphone, dont  les factures  mensuelles étaient  à l’origine de la fermeture de plusieurs  cybercafés à Niamey. Le service coûteux offert par  ces opérateurs (Sonitel, Sahel Com, Afripa Telecom, IXcom …) qui dans leur majorité relèvent du secteur privé avait  beaucoup contribué à décourager les Nigériens qui ont voulu investir dans les télécommunications.Cependant la transformation des maisons de la jeunesse ( samaria ) en cybercafés dans le volet infrastructures des 5ème Jeux de
la Francophonie a permis de  desservir une dizaine de  quartiers de Niamey en cybercafés, donnant ainsi l’opportunité aux  scolaires, notamment les collégiens et les lycéens de la capitale de s’approprier l’outil internet.
                           Une  salle de cours virtuelle Les collégiens et les lycéens de Niamey, de jours comme de nuits, malgré leurs connaissances superficielles de l’outil informatique remplissent de plus en plus  les cybercafés ;  non pas pour envoyer des courriers électroniques, mais pour compléter les chapitres étudier en classes.« Je suis venus pour faire des recherches en biologie » raconte Hadjara élève en classe de prèmière. « Tout ce que j’ai ne  pas compris en classe, je le complète sur l’internet, présentement je suis sur un site où je m’initie  en techniques de dissertation philosophique », explique Saâdou en classe de terminale littéraire.« Ces élèves internautes trouvent sur la toile  une documentation riche et diversifiée. On le constate dans la qualité de leurs devoirs » reconnaît Adamou Moussa professeur des lettres. «Vu les possibilités qu’offrent  internet et surtout pour  palier à la baisse de niveau constater ces dernières années, j’encourage toujours mes enfants à  s’interesser à l’outil Internet dans leur formation »,  nous confie Bachir parent d’élève.Ces jeunes qui ont tôt compris que les NTIC sont incontournables dans ce 21ème siècle doivent être soutenus à travers des programmes de formation en informatique, par la création des télécentres communautaires, et aussi en mettant  surtout l’accent sur le développement des infrastructures qui constituent la base du développement des NTIC. Il est urgent que le pouvoir public songe à faire profiter la cyberculture à tous les scolaires du Niger à fin de  réduire le fossé numérique qui  se creuse et s’élargi de plus en plus entre les élèves de la capitale et ceux de l’intérieur du pays où beaucoup d’entre eux n’ont jamais touché à un clavier d’ordinateur. Cela s’avère nécessaire voire impérieux parce que  dés nos jours quel qu’en soit le niveau de développement d’un pays il ne peut échapper à l’influence dominatrice des nouvelles technologies de l’information et de communication.                                                                               Souleymane Maâzou